Travailler l'acceptation est un processus de deuil.

Vous avez du mal à accepter ce que vous vivez ? Vous avez une certaine frustration dans un domaine précis ? Un manque affectif, relationnel, sexuel ou professionnel ? Vous avez l’impression de toujours revivre la même situation et vous vous demandez comment changer, avancer, passer à autre chose ? 

5 étapes incontournables pour travailler l'acceptation

Vous avez du mal à accepter ce que vous vivez ? 

Vous avez l’impression de toujours revivre la même situation et vous vous demandez comment changer, avancer, passer à autre chose ? 

C’est peut être qu’un apprentissage n’a pas pu se faire.

D’une manière générale le travail d’acceptation est lié au manque et celui-ci peut se faire sentir dans tous les domaines de la vie. Affectif, sexuel, relationnel, professionnel. 

Le manque indique la présence d’un deuil non fait (réel, virtuel ou symbolique) et qu’une part de nous n’a pas grandit.

Dans cet article je vais vous donner les étapes à suivre pour pouvoir accepter une situation et faire germer les graines du changement. 

La suite des articles de la catégorie en bas de page..

1 - La reconnaissance de la réalité

La première étape consiste simplement à demander de l’aide. Celle d’un thérapeute ou celle d’une personne qui pourra vous accompagner dans l’expression de votre souffrance.

J’ai crée un groupe Facebook sur lequel vous trouverez des personnes qui pourront travailler avec vous. 

Le travail sur soi se fait à deux ou en groupe et aller demander de l’aide peut être assimilé à la fin de la phase de déni. Le moment où l’on accepte la réalité, où l’on prend en compte le problème et ce qu’il nous fait ressentir. D’ailleurs, le fait de ne pas vouloir être aidé, de ne rien demander malgré la souffrance, dévoile souvent le déni.

2 - Être déterminée à traverser et apaiser la souffrance

C’est une étape où nous pouvons inconsciemment tenter d‘éviter de nous confronter à la souffrance, à la difficulté. C’est l’étape de l’apparition de comportements d’évitements comme la négociation avec l’accompagnant, la fuite dans l’imaginaire, la prière pour demander à la situation de changer, au monde de changer, un dialogue incessant, des explications, encore et encore..

La remise à plus tard du travail est le principal symptôme. Essayez d’observer vos stratégies d’évitements inconscientes qui vous poussent à ne pas commencer le travail, ou à prendre rendez-vous.

C’est une ultime tentative d’évitement de la souffrance, des émotions et ressentis qui l’accompagnent. 

Celui qui est excessivement mental peut être bloqué à cette étape et l’explication devient une tentative d’apprivoiser la souffrance. Il pourra donc être nécessaire pour lui de travailler sur la séparation entre corps et esprit.

3 - Exprimer les émotions, les ressentis bloqués et l'histoire en souffrance

C’est l’étape délicate et elle nécessite un savoir faire particulier, des conditions qui facilitent le travail sur soi. 

Je vous conseille de travailler sur une scène précise et non de manière générale. Il va donc être nécessaire d’identifier précisément ce qui est difficile dans l’évènement. 

– Quelle croyance vous fait réagir ? Quel point précis est difficile ? 

C’est le sens que vous donnez à cet évènement et celui-ci est relié à une histoire du passé.

Le chemin du ressenti permet de passer les étapes nécessaires à l’expression du contenu émotionnel bloqué. Et ce processus va permettre de  mettre en évidence le besoin qui n’est pas satisfait et qui est à l’origine de la souffrance.  

La perte, la rupture, le licenciement, l’évènement, entraine la perte de la condition de satisfaction d’un besoin. C’est à dire que la personne n’a pas la ressource nécessaire en elle pour pouvoir le faire. L’objectif de tout ce processus est donc de permettre son émergence.

Commentaire

Il est fréquent d’être bloqué à cette étape lorsque nous n’avons pas le droit d’exprimer certaines émotions. Si nous n’avons pas accès à la colère ou à la tristesse, le processus de digestion ne peut pas se faire et l’émergence de la nouvelle ressource est compromis. 

Une ré-éducation émotionnelle peut alors être nécessaire et un travail sur les interdits et le jugement aussi. 

Lorsque le contenu émotionnel est totalement vidé et le besoin non satisfait exprimé, le manque apparait. 

Et c’est exactement à ce contact qu’il est indispensable de se remettre pour permettre l’émergence des nouvelles graines. Celles qui nous permettrons de satisfaire ce besoin de manière autonome. 

4 - Mettre du sens sur ce qui a été vécu

Le travail d’expression des émotions aura vu l’émergence d’une histoire en souffrance du passé et avec elle le sens de la souffrance, du symptôme ou du comportement. 

Une histoire personnelle ou transgénérationnelle.

Le sens du symptôme, du comportement, de la souffrance vient de l’intérieur et il est lié à l’histoire inconsciente refoulée de la personne. Il ne peut pas être expliqué par l’extérieur, par le mental. Aucun livre, enseignant ou guide ne peut vous donner le sens de ce que vous avez vécu. 

Seule l’expérience de la libération et la compréhension du processus permet de mettre un sens personnel à ce qui a été vécu. 

5 - L'acceptation est une graine qui germe

L’acceptation est un état qui apparait sans le rechercher lorsque les émotions, les ressentis sont exprimés et lorsque le sens de ce qui a été vécu apparait. Si le travail sur les étapes précédentes a été mené à bien, cette étape sera le début d’un changement.

La réalité de la perte est acceptée, la souffrance émotionnelle exprimée, le sens de ce qui a été vécu est mis en lumière, la nouvelle ressource est en place. 

Vous pouvez observer l’histoire avec un regard nouveau, sans être dévasté, bloqué. Vous vous ré-investissez dans la vie et n’êtes plus attaché au passé. 

– Quelle croyance sur vous a changé durant ce processus ?

Mettre de la conscience sur ce qui change en vous, vous permet de valider que le travail a été efficace. Veillez à ne pas vous mentir.

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Travailler l'acceptation c'est apprendre à faire le deuil

L’acceptation est l’aboutissement d’un processus de deuil ! Je sais que cette affirmation peut étonner celui qui n’est familier du travail sur soi mais souvenez vous de ces situations où vous n’avez pas pu passer à autre chose, où vous êtes resté attaché à ce que vous aviez perdu et qui vous manquait alors terriblement. 

Mais de quoi devant nous faire le deuil exactement ? 

Tout simplement ce qui nous manque ! 

Et ce peut être une attente, un rêve, un projet, une personne, un animal et de manière générale, toute nourriture réelle, imaginaire ou affective, qui nous nourrissait, qui satisfaisait un besoin et que nous avons perdu. 

Accepter c’est digérer l’histoire et cette digestion va nous permettre d’être nourri et symboliquement, de nous faire grandir. 

C’est à dire que si nous n’acceptons pas une situation, la perte sous toutes ses formes, nous ne pouvons pas évoluer, nourrir notre terre intérieure et permettre aux graines en sommeil de germer. 

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