11 raisons qui empêchent de guérir

11 raisons qui empêchent la guérison

Quoi que vous fassiez vous ne guérissez pas ?

Votre symptôme, votre comportement, votre souffrance persiste ? 

Peut être vous vous dites alors que certaines thérapies ne fonctionnent pas pour vous..

Et vous avez partiellement raison !

Il existe des raisons qui empêchent de guérir.

Si il est important de prendre conscience que chacun d’entre nous est plus sensible à certains soins et qu’il nous appartient de le découvrir, il est tout aussi fondamental de comprendre que dans le travail sur les maladies ou comportements d’origine émotionnelle, il existe des mécanismes de protection qui ont pour objectif de vous garder en vie. 

Et ce sont eux qui bloquent la guérison lorsque le travail sur l’origine du problème ne permet pas l’évolution du symptôme. 

Le gros problème des thérapies c’est qu’elles ne vous expliquent pas suffisamment les enjeux de la guérison et ne vous permettent donc pas d’avoir une vision de l’ensemble du processus.  

Guérir ce n’est pas juste voir le symptôme disparaitre, mais c’est un cheminement psychologique, un changement de croyances et de perception de la vie dont vous êtes l’acteur principal.

Et en ce sens le chemin de la guérison est un chemin d’évolution et de changement.

C’est à dire que lorsque vous guérissez d’un symptôme ou d’un comportement votre vie change, vous changez et cela se voit !

Voici les 11 raisons qui peuvent verrouiller le changement..

Qu'est ce que la guérison ?

La guérison selon la lecture que j’utilise, est un processus qui commence par la non satisfaction d’un besoin biologique, qui se poursuit avec un symptôme ou un comportement transitoire et qui aboutie à la transformation de la personne. 

Dit autrement, il vous manque une ressource pour pouvoir satisfaire votre besoin

La guérison devient possible lorsque vous êtes capable de dépasser ce qui vous empêche de satisfaire ce besoin. C’est donc un chemin qui vous invite à changer, à affronter ce qui vous fait peur ou a accepter ce que vous ne pouvez pas encore accepter.

C’est un processus de transformation qui commence avec la maladie et se termine avec l’acquisition de nouvelles ressources, de nouvelles capacités. 

Un processus qui vous invite à vous transformer.

Guérir d’un symptôme ce n’est pas simplement le faire disparaitre. 

C’est un processus de changement qu’il est important d’avoir a la conscience pour pouvoir le traverser sereinement. Et même lorsque la guérison n’est pas possible, il est tout de même possible d’accepter de vivre avec et parfois d’être en paix avec la mort qui approche. 

Et c’est certainement le grand écueil de la médecine moderne et de certaines thérapies qui ne comprennent pas les enjeux derrière un symptôme et qui s’évertuent à combattre la partie immergée de l’iceberg sans essayer de chercher ce qui est sous la surface. 

Qu'est ce qu'un conflit verrouillant ?

– Qu’est ce qui fait qu’une personne passe en guérison et non une autre ?

– Qu’est ce qui fait qu’une personne et résilience et non l’autre ?

La réponse à ces questions se trouve peut être dans ces mécanismes verrouillants.

Ce sont des mécanismes qui inhibent le processus naturel de guérison, qui inhibent le changement. Souvent d’origine psychique comme le jugement, les interdits et parfois biologique comme les conflits qui inhibent les inflammation et la formation d’oedèmes de réparation.

Savoir les repérer dans son langage, dans le discours est fondamental pour pouvoir adapter la recherche ou ré-orienter le travail sur soi. 

Considérez les verrouillants comme des priorités dans le travail de conscience et de libération. C’est comme si il y avait une hiérarchie dans l’importance des conflits et que certains doivent être travaillés en premier et ce pour pouvoir acquérir certaines ressources, certaines aptitudes.

Par exemple si il n’y a pas de projet derrière la guérison, il se peut que les glandes surrénales ne libèrent pas suffisamment de cortisol pour passer à l’action. 

Le résultat est un sentiment d’être bloqué.

Et si vous êtes bloqué, c’est que vous êtes face à un conflit verrouillant. 

Avant de poursuivre votre vie, il sera nécessaire de travailler ce conflit. 

Donc les connaitre est fondamental pour quiconque désire travailler sur lui même..

1 - Le jugement sur soi

Le jugement sur soi est un des verrouillants les plus fréquent.  

Pour passer en guérison parfois il faut dépasser la culpabilité et la honte, qui sont les deux expressions du jugement.

Pour le dire simplement, il va être nécessaire de mettre de la conscience sur  les croyances qui vous ont structuré et qui vous font croire aujourd’hui encore que si vous êtes vous même quelqu’un va en souffrir.

Quelques exemples: 

  • Si je m’écoute et que je décide de partir, ma mère va être malheureuse.
  • Si je prends soin de moi en premier, je suis égoïste.
  • Etc..
 

Tant que vous jugez les autres ou vous même, tant que vous n’allez pas au delà du bien, c’est à dire tant que vous croyez que certains comportements sont mauvais et d’autres bons, la compassion ne peut pas naître en vous et il vous sera difficile de dépasser ce conflit. 

Je sais que ce que je suis en train de vous dire peut vous faire réagir mais si vous voulez vous libérer du jugement, ce n’est pas en le combattant que vous y parviendrez mais en comprenant son origine et l’emprise qu’il a sur vous. 

Le jugement est verrouillant parce qu’il vous empêche d’incarner certains aspects de l’humain qui sont nécessaires à l’évolution de celui ci. 

La honte et le jugement

2 - Le bénéfice secondaire

C’est quelque chose que votre maladie ou votre comportement permet de satisfaire.

Par exemple avant d’être malade vous étiez tout seul et depuis que votre symptôme est apparut, tout le monde s’occupe de vous.

Le bénéfice apporté par la maladie ne permet pas la guérison.

Il va alors être nécessaire d’identifier ce que la maladie vient satisfaire comme besoin biologique et travailler ensuite à le satisfaire d’une autre façon pour que le symptôme puisse disparaitre.

3 - L'inversion entre ce qui est bon et ce qui est mauvais

C’est quand les choses qui normalement font du mal, vous font du bien.

La douleur par exemple qui me fait me sentir vivant, les coups qui quelque part sont une preuve d’affection ou une source de plaisir.

– Lorsque ce qui fait du mal nous fait du bien, pourquoi changer ?

Encore une fois c’est par la prise de conscience de ce que cela vient satisfaire que la solution peut arriver. Et c’est à cette condition que le symptôme peut disparaitre. 

Si vous souhaitez recevoir les prochains articles et bénéficier de pistes de travail, dites le moi..

4 - Les interdits

« Ne cris pas, ne te mets pas en colère, ne pleure pas, ne parle parle pas si je ne te l’autorise pas, etc.. »

Les interdits s’installent très tôt dans l’enfance et vont dépendre de la culture sociale et familiale. Parfois dans le travail d’affirmation, il va être nécessaire de désobéir aux parents ou aux ancêtres et de prendre le risque d’affronter la punition. 

Aussi terrible soit elle. 

Si vous avez un secret de famille et que celui ci est a l’origine d’un symptôme, la première étape va être de briser la loi du silence. 

Autrement dit, désobéir..!

Sinon pas d’évolution possible.

Le travail avec les interdits est un travail d’affirmation de soi.

5 - La relation à son propre corps

Probablement un des verrouillants les plus fréquent. 

Si vous n’aimez pas votre corps ou une partie de celui ci, ou si vous avez peur qu’il vous lâche ou si vous souhaitez inconsciemment mettre de la distance avec lui pour ne plus ressentir la douleur, la souffrance physique ou émotionnelle, il est possible que celui ci l’interprète comme du rejet, du non amour.

C’est le genre de conflit qui va vous pousser à aller au delà de ce que vous ressentez, à ignorer les ressentis envoyés par le corps pour que vous preniez conscience que quelque chose ne va pas. 

C’est un conflit dont le résultat est une augmentation de la fonction du mental. C’est à dire au augmentation du comprendre au détriment du ressentir et une distance avec les émotions.

Et le résultat est un déséquilibre entre le mental et le ressentir, au profit du mental.

Et dans le travail de libération des émotions et des ressentis bloqués, il est essentiel de pouvoir rester au contact des émotions et de les vivre. Il est fondamental de pouvoir vivre les émotions sans les expliquer.

Cela va donc nécessiter parfois un ré-apprentissage émotionnel.

La relation à son propre corps

6 - Se tromper de chemin

C’est un conflit de direction ou de difficulté à choisir qui est très fréquent chez les personnes qui se sentent bloquées ou perdues. 

Si vous avez ce conflit vos objectifs ou vos projets ne doivent pas être très clairs, vous pouvez vous sentir fatigué chroniquement et avoir des difficultés à faire des choix.  

Si vous ne savez pas où vous allez, le corps ne produit pas l’énergie nécessaire pour vous mettre en mouvement. Et ceci est une solution qui vous évite de vous perdre.

C’est un conflit qui peut aussi amener le sentiment d’être seul et isolé, de ne plus faire partie de la famille. 

7 - Les conflits de perte

Ce sont les conflits de perte d’un enfant, d’un être cher mais aussi d’un projet, perte de sa capacité à séduire, à plaire..

C’est un conflit lié à la création réelle ou symbolique et aux comportements qui y conduisent. 

La perte d’un enfant ou d’un être cher peut entrainer un deuil non fait. 

La perte de son pouvoir de séduction ne permet pas de créer. 

Et si le deuil n’est pas fait, vous ne pouvez pas passer à autre chose, à un autre projet. 

Il sera donc nécessaire de trouver la perte qui vous empêchent de passer à autre chose pour pouvoir la travailler en passant les différentes étapes du deuil

8 - L'effondrement de l'existence

Les conflits d’effondrement sont liés à une perte de repères et déclenchent des ressentis vitaux d’écroulement de l’existence ou d’incapacité à pouvoir y faire face, à reconstruire. 

C’est comme si tout ce que vous aviez connu disparaissait, comme si vous ne reconnaissiez plus l’endroit dans lequel vous viviez, ou comme si vous étiez face à une vision de destruction. 

Si vous perdez tout, c’est votre vie qui s’effondre..

Et pour pouvoir reconstruire et passer à autre chose, il est nécessaire de faire le deuil de cet ancien monde, il est nécessaire de changer et de poser des nouveaux repères, de nouvelles habitudes et de construire une nouvelle culture. 

Une culture personnelle plus en adéquation avec le monde dans lequel vous vivez. 

Les conflits de pertes de repères sont souvent des conflits liés aux valeurs familiales, à la culture, à la terre que vos ancêtres foulaient. C’est un peu comme si vous perdiez vos ancêtres. 

Désormais pour reconstruire il va vous falloir changer certaines choses dans votre vie et cela commencera par faire le deuil de tout ce que vous avez perdu. 

Faire le deuil ce n’est pas oublier, c’est simplement laisser partir ce qui vous rassurait, ce qui vous servait de repère et qui vous à permis d’arriver jusqu’ici. Toutes ces choses et personnes sur lesquelles vous pouviez compter et qui désormais ne sont plus là.. 

La perte d’un père est une perte de re-père..

Effondrement de l'existence

9 - La référence externe

Si vous êtes en référence externe, vous demandez à l’autre de vous dire comment vous allez, vous allez chercher à l’extérieur la réponse à vos questions.

C’est comme si vous n’étiez pas construit de l’intérieur et que vous étiez toujours comme un enfant qui demande la permission, l’approbation de l’autre.

Dans le conflit de diagnostique vous pouvez subir fortement le verdict du médecin, du thérapeute, de l’astrologue, du guide, etc. Vous subissez ses croyances, croyez sans en faire l’expérience réelle ce qu’il raconte.

C’est extrêmement dangereux !

Choisissez un enseignant qui soit capable de faire la différence entre ce qu’il enseigne et les conclusions qu’il en tire. Ce que l’on nomme enseignement est très souvent un assemblage de croyance de celui qui les dispense. 

Apprenez à faire la différence.

Celui qui est en référence externe ne s’implique pas dans le travail thérapeutique et manque d’initiative. Il attend un tour de passe passe du thérapeute pour guérir. 

« Vous êtes ma solution..! »

On trouve souvent ce verrouillant chez les personnes qui sont d’éternelles victimes. 

C’est l’autre qui doit changer, pas moi ! 

C’est comme un caprice légitime..

10 - La confusion d'identité

C’est lorsque vous faites de la maladie une partie de votre identité.

« Je suis Fibromyalgique, je suis Bi-polaire, etc.. »

Vous auriez pu dire que vous êtes atteint de Fibromyalgie ou que vous souffrez de Bi-polarité mais non, votre inconscient a décidé d’en faire une identité. C’est comme si la maladie venait combler un grand vide au niveau identitaire. 

Avant vous ne saviez pas qui vous étiez et désormais vous rentrez dans une case..

Travailler sur l’identité sera donc nécessaire pour sortir de ce conflit.

11 - La profondeur de la thérapie

– Êtes-vous allez suffisamment en profondeur pour libérer le conflit ?

Il n’est pas nécessaire d’avoir des conflits verrouillants pour ne pas passer en guérison. La plupart du temps c’est une histoire de profondeur de la thérapie dont il s’agit. 

– Mais comment savoir si je suis allé suffisamment loin, comment savoir si le travail a été suffisant ?

Demandez au thérapeute de vous expliquer le processus complet, demandez lui de vous expliquer jusqu’où vous pouvez aller, demandez lui de vous parler de la profondeur de la thérapie..

Les personnes capables de vous guider jusqu’à l’origine d’un symptôme ne courent pas les rues.

Prenez le temps de trouver celle qui en est capable..

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9 commentaires sur “11 raisons qui empêchent de guérir”

  1. Ô Thierry! Force, puissance, lumiere,ouverture d evolution dans ce texte que je reçois comme un cadeau🙏 Merci merci merci
    Je comprends bien ce que tu écris, ça me parle et
    Ça me touche. Ton écriture est une grâce, un don de l ouverture au coeur, du coeur à coeur.
    Encore merci de me permettre d évoluer, de trouver ma posture petit à petit .
    J ai ressenti une telle vague de bonté
    Et j ai senti une info venir pour aller vers…
    Je t embrasse 🙏
    Christelle

      1. Bon Jour Thierry,
        Merci pour votre explication sur la dépression. À relire pour que j’arrive à l’assimiler et mieux la comprendre.
        C’est la 1ère article que j’ai reçu.
        À suivre
        Encore grand merci avec ce support écrit qui me facilite la tâche 🙏

    1. Merci beaucoup vraiment votre article est une pierre angulaire pour le présent et l’avenir de la reprise du pouvoir perso et la santé.
      J’ai pu identifier certains comportements et verrouillants.
      Merci de tout coeur de rendre tout cela accessible à tous

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