14 catégories de besoins à satisfaire pour s'épanouir

Si vous travaillez sur vous, vous savez puisqu’on vous l’a dit, qu’il est indispensable que vous exprimiez vos besoins

Oui mais voilà, votre coach, votre thérapeute ou blogueur préféré, ne vous a pas forcément expliqué ce qu’est un besoin ou comment repérer celui qui n’est plus satisfait. 

14 catégories de besoins à Satisfaire pour s'épanouir

Si vous travaillez sur vous, vous savez puisqu’on vous l’a dit, qu’il est indispensable que vous exprimiez vos besoins

Oui mais voilà, votre coach, votre thérapeute ou blogueur préféré, ne vous a pas forcément expliqué ce qu’est un besoin ou comment repérer celui qui n’est plus satisfait. 

Alors vous avez commencé à chercher et là, vous vous êtes vite aperçu qu’il est difficile d’avoir un consensus sur ce sujet. Besoins fondamentaux, besoins biologiques, 14 besoins, 5 catégories, et bla et bla..

Mais que diable suis-je venue faire dans cette galère, vous demandez-vous peut-être !

Je vais dans cet article vous expliquer quels sont les besoins à satisfaire pour s’épanouir et l’intérêt qu’il y a à les connaitre pour votre développement personnel.

Un besoin qu'est ce que c'est ?

Je commencerai par répondre en posant une autre question; un corps humain qu’est ce que c’est ? 

C’est des milliards de cellules organisées autour de différentes fonctions biologiques. Et c’est très important de comprendre cela pour comprendre l’humain, sa physiologie et sa psychologie. 

Pourquoi ?

Parce que si la fonction d’ un groupe de cellules n’est plus satisfaite, votre façon de penser, d’agir et même votre champ de conscience changent

Mais Thierry qu’est ce que tu racontes, tu es fou ? 

L’illusion psychosomatique ça vous dit quelque chose ? Robert Danzer l’a décrite comme le fait de percevoir le corps et l’esprit comme deux entités différentes, alors que ce sont en réalité, deux aspects d’une même entité.

Vous !

Pas sûr que cela vous simplifie la tache..

Dis autrement, vous percevez que vous avez un corps et que vous l’habitez. 

La voilà l’illusion !

Et je vous avoue que j’aurai préféré ne pas aborder ce sujet par la fin, car tout ceci va certainement entrer en conflit avec vos croyances personnelles sur l’Ame, l’Esprit, le Karma, la ré-incarnation, mais en même temps, au moins nous savons où nous allons.

Enfin si vous restez jusqu’à la fin !

Car il est possible que vous n’en ayez plus vraiment envie..

1 - Les besoins archaïques

Les premiers besoins à apparaitre sur Terre sont les besoins de respirer, se nourrir, éliminer et se reproduire (reproduction cellulaire). Si l’un des 4 n’est plus satisfait c’est la mort. C’est la raison pour laquelle les pathologies touchant les organes assurant les fonctions vitales sont plus graves que les autres. 

L’enfant satisfait ces besoins par l’intermédiaire de sa mère puis progressivement il acquière l’autonomie pour pouvoir le faire tout seul. 

Et vous comment les satisfaisez vous ? Surtout la nourriture, les autres dépendent de votre inconscient biologique.

En général, vous travaillez pour gagner de l’argent et acheter de la nourriture. Que se passerait-il maintenant si vous n’aviez plus accès à l’argent ? Comment feriez-vous ?

Il existe plein de façon de le satisfaire..

2 - Les besoins de protection

Deuxième grande étape du développement de l’espèce, les besoins de protection sont apparus avec l’apparition de la membrane. Des cellules se sont regroupées en tissus séreux pour assurer ces fonctions. 

Le derme si vous préférez ! Et d’une manière générale ce sont les enveloppes de protection qui protègent contre les atteintes à l’intégrité.

Pour le jeune enfant c’est sa mère qui le protège et pour les adultes c’est le fait d’avoir un toit, une maison, un abris qui leur permet de se protéger contre les agressions des prédateurs et du climat. 

Aujourd’hui une importante partie de l’argent que vous gagnez passe dans la satisfaction de ce besoin. Tout simplement parce que notre mode de vie complexe le logement revêt une importance sociale supplémentaire. Certaines tribus ne dépenses que très peu d’énergie pour satisfaire ce besoin car leur mode de vie plus simple le permet. 

3 - Les besoins de confort

Les besoins de confort sont très simple au départ. De l’eau chaude, des vêtements, des couvertures, du bois pour se chauffer..

Le confort permet de se reposer physiquement et psychiquement et de récupérer. 

Aujourd’hui une importante partie de l’argent que vous gagnez passe dans la satisfaction de ce besoin. Tout simplement parce que dans notre mode de vie complexe le logement et les équipements qu’il contient revêt une importance sociale supplémentaire. 

Certaines tribus ne dépenses que très peu d’énergie pour satisfaire ce besoin car leur mode de vie plus simple le permet. 

4 - Les besoins de faire des expériences, de grandir

La troisième grande étape de l’évolution des espèces, c’est l’apparition des muscles, des os, des organes structures en général. C’est l’apparition des tissus conjonctifs et de ce qu’ils permettent, le mouvement, le geste. 

Lorsque nous sommes en sécurité et reposés, apparait le besoin de faire des expériences.

Pour l’enfant c’est le moment où se sentant en sécurité auprès de ses parents, ils commence à se déplacer, à s’éloigner et trouver, tester son environnement. Il touche, il goutte, flaire de sa truffe le monde recoin de la maison. 

Et pour cela il sort de sa zone de confort, de sécurité. Ce n’est que lorsqu’il se sent en sécurité, qu’il sortira de cette zone. Rien ne sert alors de vous maltraiter en essayant de vous persuader de sortir de cette zone. 

Demandez-vous plutôt qu’est ce qui fait que vous ne vous sentez pas en sécurité ? Aujourd’hui et lorsque vous étiez enfant. Peut être était ce de croyances de vos parents qui percevant un monde dangereux, vous ont appris à vous en méfier

 

5 - Les besoins de donner de la valeur à nos actions

Ces expériences faites vont modeler progressivement l’organisme et les muscles, os, tendons, vont prendre des formes particulières qui permettront d’effectuer des mouvements et des actions précises.

La valeur donnée aux actions c’est donc en terme de capacité et de puissance

Je suis capable de faire cela ou je ne suis pas capable de faire cela. 

C’est de la capacité, de la puissance ressentie et c’est différents de l’estime de soi qui elle est sociale. Ici c’est la force, le geste, le mouvement et non l’image. 

Vous pouvez vous dévaloriser dans vos actions et vous pouvez avoir une image dévalorisée de vous même. C’est différents et les besoins ne sont pas les mêmes. Ici le besoin c’est d’avoir de la valeur, de se sentir capable et puissant. 

  • Je ne suis pas capable de porter car c’est trop lourd pour moi, ça c’est de la valeur. 
  • Je me sens nul, pas beau, moins bien que l’autre, c’est de l’estime. 
 
Ici on peut faire des pathologies en lien avec les tissus conjonctifs (courbature, inflammation musculaire, osseuse, tendinites, etc.
 
Une pathologie sur ces tissus indique que durant une période de stress plus ou moins longue, vous n’avez pas pu satisfaire la valeur, la fonction de l’organe en question. 

6 - Les besoins d'appartenance et de partage

Avec les besoins d’appartenance nous sommes encore dans les besoins liés aux tissus conjonctifs. 

Ici on partage les valeurs, les capacités que nous avons acquises. Au départ au travers d’activités et puis d’intérêts communs. Chez les adolescents c’est flagrant, ils se regroupent par styles vestimentaires ou intérêts communs comme la musique, le sport, les jeux vidéos, etc. 

Appartenir, faire partie d’un groupe, c’est similaire à faire partie d’un clan et de la famille. Le sang représente ici les éléments figurés de la famille comme les éléments qui composent le sang. Globules blancs, rouges, plaquettes.

Et parfois nous pouvons nous sentir en dehors du troupeau, du clan, de la famille. Un genre d’exclusion qui peut nous amener à nous sentir perdu, dans la mauvaise direction et à être excessivement fatigué. 

7 - Les besoins sociaux d'estime de soi

L’apparition des organes des sens qui permettent de satisfaire les besoins de communication marque la quatrième grande étape dévolution de l’espèce. Ce sont les tissus d’origine ectodermique qui assurent ces fonctions de communication au travers des nerfs et des organes des sens. 

Avec la création de la communication, apparait aussi ce qui permet de le faire, le langage, le symbolisme, la valeur sociale et l’identité sociale. Et cette valeur sociale et cette identité sociale vont se construire au travers d’une image. 

– Qu’est ce que cela veut dire ?

Vous n’êtes pas votre nom ! Celui ci n’est qu’une étiquette. Vous n’êtes pas votre avatar Facebook celui vous représente. Pourtant si l’on maltraite ou dit du mal de votre nom, de votre avatar, vous allez réagir. En réalité c’est à votre image que l’on s’en est pris. 

Et vous vous croyez être votre image !

L’estime de soi est donc liée à l’amour, à l’affection que reçoit cette image. 

Et dans cette société, cette estime se gagne !

Soit par la compétition ou par des faits comportements socialement qualifiés d’honorables. Travailler, réussir, gagner de l’argent, avoir un QI important, être gentil, aimable, aider et de manière générale tout ce qui fait de vous une bonne et belle personne.

Cette estime de compétition va donc être soumise au jugement de l’entourage et des autres. 

Mais l’estime de soi qui se gagne par le FAIRE n’est qu’une tentative vouée à l’échec de satisfaire un manque d’amour et d’affection, perdu dans l’enfance ou qui n’a pas suffisamment grandit. 

C’est principalement par le soin qui est donné à l’enfant qu’elle se construit. 

Si l’enfant est touché, nourrit, protégé, réconforté, soigné, accueilli avec bienveillance par sa mère, il croira qu’il est aimable mais dans le cas contraire ou si quelque chose vient perturber cela, son estime de lui ne sera pas suffisamment remplie. Il tentera alors plus tard de la gagner par le faire.

Il n’y a rien a faire, rien à prouver pour satisfaire son estime de soi, juste à prendre soin de soi comme le faisait votre mère ou à commencer à le faire si elle ne le faisait pas. 

8 - Le besoin de reconnaissance

Le besoin de reconnaissance est satisfait au départ par le fait être vuEt plus précisément par le père, le masculin ou symboliquement le ciel, dieu. 

Le fait de nommer l’enfant, de le voir, de le présenter au monde comme le descendant de sa lignée. Un père fier de son enfant le rempli de reconnaissance. 

Mais ici aussi lorsque cela n’est pas fait ou pas suffisamment fait, l’enfant en grandissant essaiera de compenser ce manque de reconnaissance par du faire. Du FAIRE pour tenter de remplacer de l’ETRE. 

Vous vous doutez certainement que cela ne fonctionne pas et au contraire, cela aurait même tendance à aggraver le problème. 

Le besoin de reconnaissance se satisfait une fois adulte, par le respect que l’on se porte, par le fait de se choisir en premier, par le fait se dire oui à soi et non à l’autre, lorsque vous n’avez pas envie de répondre à sa demande. 

Chaque fois que vous abandonnez votre condition, votre avis, vos désirs au profit de ceux d’un autre, vous vous invalidez, vous ne vous reconnaissez pas. Apprendre à accepter la part d’égoïsme nécessaire à la satisfaction de son besoin de reconnaissance est incontournable.

Celui qui n’a pas été suffisamment reconnu, va rencontrer un extérieur, un autre qui va tenter de l’invalider, de l’illégitimer en brandissant souvent la carte de l’égoïsme. Vous saurez alors que vous êtes sur le bon chemin. 

9 - Le besoin d'avoir sa place

Et lorsqu’il est reconnu comme l’enfant de la famille, qu’il est légitimé par le père, l’enfant à sa place, il est à sa place

Avoir sa place s’est être légitime là ou vous vous trouvez. C’est le moment où l’enfant dit NON en permanence, où il refuse d’être défini par l’extérieur, où il refuse de faire caca aussi. C’est lui qui choisi, voila ce qu’il vous fait savoir. 

Le besoin d’avoir sa place se fait sentir lorsque justement quelqu’un vous la prend, ou lorsque vous risquez de la perdre, ou lorsque quelqu’un choisi à votre place. C’est une invalidation.

Les hémorroïdes sont un symptôme courant significatif d’une perte momentanée de place et les pathologies touchant la muqueuse anale en général. Voyez le lien qu’il peut y avoir entre avoir sa place et poser son séant sur une chaise. 

Il est aussi possible de tenter d’obtenir sa place en essayant justement de s’en faire une ou d’en convoiter une. Une importante en général car c’est très proche de la reconnaissance. 

Avant de continuer avec les besoins d'épanouissement..

Avant de continuer je vais vous faire d’importantes recommandations, qui ne sont pas des vérités et dont vous pourrez faire ce que bon vous semble. 

Attention aux enseignements spirituels !

Oui vous avez bien lu !

Thierry mais qu’est ce que tu racontes ? 

Le petit monde de la spiritualité depuis l’arrivée des réseaux sociaux, se transforme en un partage de croyances. Certes ces croyances sont en liens avec des enseignements, certes elles s’appuient sur des observations et des faits indéniables mais ce n’est pas parce que ces faits existent qu’ils sont vrais pour vous maintenant. 

Si votre objectif est de mettre de la conscience sur ce que vous vivez, vous devez remettre en cause ces enseignements, aussi séduisants soient-ils.

Un travail de conscience n’est pas un acquiescement de ce que vous voulez entendre ou souhaiteriez voir se produire dans le monde. C’est un peu plus subtil que cela. 

C'est l'histoire du disciple et du candidat disciple.
Le disciple a travaillé sur lui, il a apaisé les histoires et les croyances qui étaient à l'origine de sa souffrance, il satisfait ses besoins, il voit l'illusion induite par le mental. De part la présence de cette paix intérieure, de cet espace, émerge une relation avec quelque chose de plus grand que lui et il reçoit l'enseignement qu'il est censé recevoir. Il ne le cherche pas, cela apparait !

Le candidat disciple lui, souffre encore et il a entendu dire que certaines personnes ont reçu un enseignement et que désormais elles sont heureuses et épanouies. Comme il souffre, il en aurait bien besoin de ces enseignements spirituels. Mais ce qu'il va trouver ce ne sont que des croyances, du savoir de seconde main (vécu par quelqu'un d'autre et raconté), et il va s'attacher à ces nouvelles croyances croyant ainsi que c'est en faisant cela qu'il sera heureux et instruit. Mais la vie le rattrape et comme il n'a pas apaisé ses histoires en souffrance, comme il n'a pas vu l'illusion tomber, il souffre encore..

Alors pourquoi cette parabole ?

Tout simplement parce que nous sommes souvent tenté par le mental d’aller vite, de bruler les étapes, de vouloir être quelqu’un que nous ne sommes pas. Et les enseignements spirituels sont très fréquemment un lieu de refuge pour des personnes qui ont des difficultés à être au contact du monde actuel. 

Comprenez que je ne suis pas en train de dire que la spiritualité est une supercherie ou que les enseignements que l’on y rencontre sont faux, mais que les rencontrer avant d’être pleinement satisfaite et heureuse peut vous enfermer dans le mental.

C’est exactement le problème actuel !

La commercialisation des enseignements spirituels condamne beaucoup de personnes à érrer dans leur névrose non résolues. Et tant que les besoins ne sont pas satisfaits de manière incarnée, l’accès à l’épanouissement est compromis.

Observez simplement !

Que trouverez-vous dans la spiritualité que vous n’ayez maintenant ? Qu’est ce que cela vous apportera de plus ?

Les réponses à ces questions peuvent vous montrer ce que vous recherchez. Et le simple fait de rechercher montre que certains de vos besoins ne sont pas satisfaits. Et des besoins non satisfaits entrainent des comportements d’acquisition, de recherche, de volonté. 

Et tant que tout ceci n’est pas apaisée, il n’y a aucun espace pour laisser émerger quoi que ce soit. 

La spiritualité n’existe pas pour celui qui la recherche, ni pour celui qui la prêche !

Je vous encouragerai toujours à remettre en cause ce que je vous dis, à découvrir par vous même si cela est juste pour vous et si vous pouvez momentanément vous y appuyer dessus. 

Le début du chemin de conscience

Avec l’apparition du besoin de mettre de la conscience sur ce qui nous meut, sur ce qui nous détermine, nous avons accès au pouvoir de changer. 

Il est fondamental d’observer que tous vos comportements, tous vos choix, toutes vos actions, ont un seul et même objectif, satisfaire vos besoins biologiques. Ce que vous faites, ce que vous pensez, votre travail, ce que vous aimez ou non, est le résultat de ce conditionnement. 

Et ce conditionnement n’est rien d’autre qu’un ensemble de stratégies de satisfaction des besoins biologiques. Acquises ou transmises par la généalogie.  

10 - Le besoin de mettre de la conscience sur le passé en soi

Vous avez certains comportements, vous avez un travail, une maladie et il y a une origine à tout cela. 

Jusqu’à présent, vous n’avez rien choisi, vous n’avez fait que suivre ce que l’inconscient vous disait de faire et avec la conscience, vous allez pouvoir choisir. En mettant en lumière ce qui agit en vous et qui vous conditionne.

Une histoire en souffrance, une croyance. 

Qu’est ce qui fait que j’agis de cette manière, qu’est ce qui fait que j’ai cette pathologie, qu’est ce qui fait que je crois ce que je crois ? 

Un passé plus ou moins inconscient.

Le travail de conscience est donc le début d’un changement de croyances, de comportements..

11 - Le besoin d'exprimer ce passé en soi

Une fois que l’on suit la piste de l’histoire en souffrance elle va pouvoir être entendue, exprimée.

Très souvent cette histoire est à l’origine de névroses structurantes et ce sont elles qui vont déterminer vos choix et vos comportements. 

Apaiser cette histoire passera par l’expression du contenu émotionnel et des croyances qui lui sont liées.

Cela peut être très rapide si vous êtes proche de la résolution de la névrose et de ce qu’elle génère comme conflit interne ou au contraire, cela peut prendre un certain temps, si l’intensité émotionnelle est encore importante. 

De toutes manières, exprimer cette histoire à un autre est indispensable pour vous entendre le dire. C’est très important de s’entendre le dire..

12 - Le besoin d'accepter ce qui est

Une fois que les émotions, les ressentis, les croyances liés à l’histoire en souffrance sont exprimées, il y a une acceptation qui apparait. 

Le travail sur soi est donc un processus de deuil !

Mais rassurez-vous il n’est pas nécessaire de régler toutes les histoires en souffrance dont nous sommes constitués pour nous épanouir. Seulement celles qui nous limitent ou nous rendent malades.

Vous pouvez-voir cette étape de deux manières possibles:

  • Un processus d’acceptation d’une histoire personnelle, précise.
C’est un processus de deuil simple.

  • Un processus d’acceptation du monde qui est lui plus global. 
C’est un processus de deuil de l’idéal du monde, des parents idéaux, de l’idéal du moi, le deuil d’une toute puissance et l’acceptation de sa mortalité, d’acceptation de tout ce qui existe et qui est l’expression de quelque chose de plus grand que moi.   

13 - Le besoin d'avoir des repères plus grands que soi

Le deuil d’un monde imaginaire, d’un rêve créé de toute pièce par le mental pour nous permettre de satisfaire des besoins biologiques, entraine l’apparition d’un nouveau sens et d’une façon d’être en relation radicalement différente. 

Un besoin de repères stables et plus grand se fait sentir. 

C’est l’émergence de la spiritualité dans sa forme la plus simple qu’il soit, c’est à dire une relation simple que nous entretenons avec nous-même et avec chaque chose sans avoir besoin de l’expliquer.

La Terre, la mer, les rivières, le ciel, les saisons, les cycles de la lune sont autant de repères stables pour nous parce que leurs échelles de changement est différentes de la notre. Ils ne changent pas au même rythme que nous et nous pouvons donc nous y appuyer dessus. 

Ils permettent aussi de changer notre perception d’un monde limité, pour celui d’un nouveau qui est plus vaste, ils permettent de sentir, d’appréhender quelque chose de plus grand, sans nécessairement le définir. 

14 - Le besoin de création

Être comme le bambou creux !

La création peut désormais s’exprimer à travers vous car vous percevez que vous n’en êtes pas à l’origine. Vous avez par votre travail libéré les freins du jugement qui empêchaient cette création.

Quelque chose s’exprime au travers de vous et vous l’observez !

15 - Vivre le moment présent

C’est la fin des certitudes, la fin de l’identité, la fin de la pensée. 

Si vous voulez savoir qui vous êtes ou définir ce que vous êtes, vous êtes encore dans les besoins de reconnaissance. 

Ici il n’y a rien à définir, rien à expliquer..

Un état de présence à soi et à tout ce qui existe, une observation méditative de ce que la relation déclenche dans le corps comme émotions, ressentis, pensées, une acceptation instantanée de cela et un non attachement.

Vous observez simplement ce qu’il se passe en vous et tout autour de vous. 

Ce n’est pas un besoin !

Un éveil à soi quotidien

Il existe une croyance sur l’éveil ! 

C’est celle qui consiste à croire que l’on s’éveille qu’une seule fois et que cet état est définitif. 

La réalité des besoins biologiques et surtout les maladies et troubles du comportements, viennent nous rappeler à quel point la croyance d’un éveil définitif est trompeuse. 

Et je peux affirmer cela parce que je connais la loi principale d’entrée en maladie, en trouble du comportement. Cette loi c’est l’identification au mental

Et si il y a identification, il n’y a pas état de présence, éveil ou autre. 

C’est en ce sens que la maladie ou la souffrance vient nous remettre les pieds sur Terre et nous montrer à quel point nous sommes dans un état d’inconscience au quotidien. 

Être présent à ce que nous vivons, nécessite de sortir quotidiennement de l’hypnose dans laquelle nous sommes plongés. 

La plus grande illusion du mental est là. 

Nous croyons être conscient de ce que nous vivons maintenant, alors qu’en réalité nous sommes hypnotisés. Mais tous les jours, nous pouvons nous réveiller.

Le corps s’éveille..

La conscience s’éveille..

 

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