

5 règles indispensables pour accompagner l'autre à exprimer ses émotion
Vous mourez d’envie d’accompagner un proche à exprimer ses émotions et ses sentiments ? Ou bien c’est simplement une amie ou des volontaires au travail sur soi.
Je vous comprends !
Mais comme vous pouvez vous en douter il y des règles et des conditions à mettre en place avant de se lancer, pour assurez la sécurité de la personne, la votre et celle de votre relation.
Dans cet article je vous explique les 5 règles à maitriser pour accompagner l’autre à exprimer ses émotions.
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1 - Proposer son aide et ne jamais l'imposer
Croyez-moi si je vous dis que vouloir aider une personne qui n’en fait pas la demande, ruinera votre relation.
Il y a des règles d’or que vous ne pouvez pas transgresser.
- – La personne est volontaire pour s’exprimer ou travailler avec vous ?
- – La personne a choisi de le faire pour elle et non pour vous ?
- Pourquoi voulez-vous accompagner vos proches ?
- Quelle est votre véritable intention au delà de vouloir les aider ?
2 - Accompagner l'autre se fait dans un lieu propice à l'ouverture
Vous êtes toujours là ?
Très bien !
Si vous voulez accompagner, il va être indispensable que vous mettiez en place un cadre de travail, d’expression.
Cet espace de travail doit être :
Sécurisé : c’est à dire que rien ni personne ne doit pouvoir perturber le travail. Si l’inconscient sent le moindre danger il ne permettra pas l’accès à l’émotionnel. Ayez à la conscience qu’exprimer ses émotions et ses ressentis conflictuels, nécessite d’être vulnérable et cet condition s’obtient en premier lieu par la maitrise de la sécurité du lieu.
Chaleureux : dans l’idéal, travailler dans un espace ressource, plaisant, est à privilégier car se sentir bien et important pour rentrer dans une sorte de transe. Mais si vous n’avez pas de lieu ressource, créez le avec des bougies, des étoffes, de l’encens, des objets qui définiront cet espace de travail.
Vous signifierez de cet manière à votre inconscient et à celui de la personne que vous êtes ici pour travailler.
3 - Définir la durée d'accompagnement avant de commencer
Exprimer ses émotions ou travailler sur soi, se fait dans un temps imparti à cela.
Si vous prévoyez 1 heure, il va être fondamental de vous y tenir et de ne pas trop dépasser cette durée.
Au delà de 1h30 c’est exagéré et cela ne sert à rien.
- Vous risquez si vous le faites d’écouter l’autre déblatérer pendant des heures sans que cela ne le soulage vraiment. Il sera donc nécessaire en premier lieu de définir précisément l’objectif du travail.
- Vous aurez un problème de limites. Il est très important que le travail sur soi, que le temps dédié à l’expression soit contenu et ne déborde pas sur les autres activités quotidiennes. Sinon l’effet risquerait d’être délétère. Si cela se produit arrêtez et allez voir un professionnel.
4 - N'accompagnez pas les personnes souffrants de troubles psychiques
Cette question pourrait même être posée dès le début vu son importance mais savez vous reconnaitre un trouble psy ?
Pas sûr !
Il est possible d’en repérer certains et parfois la personne est diagnostiquée.
Commencez par là !
En lui demandant si elle à des antécédents ou des troubles actifs et si c’est le cas, ne l’accompagnez pas.
Je suis très sérieux !
Les conseils que je donne ici ne sont pas destinés à accompagner des personnes souffrants de troubles mais des personnes dont l’équilibre psychique est avéré. Si vous doutez, prenez RDV avec un psychothérapeute pour avoir un avis.
5 - Les conditions favorisants l'expression des émotions
Il y a des conditions qui permettent à la personne accompagnée de tirer profit de votre accompagnement.
La bienveillance: cela peut sembler évident mais croyez-moi, ce n’est pas si simple même si vous êtes une pro de la bienveillance envers les autres. L’accompagnement est une relation et il peut par conséquent réveiller des choses chez vous non acceptées, des histoires en souffrance.
Et il arrive parfois que ces histoires prennent le dessus et fassent voler en éclat votre bienveillance. Vous pouvez à ce moment là en vouloir à l’autre et lui reprocher de pas bien travailler ou de faire exprès de ne pas s’exprimer..
C’est pour cette raison qu’il vous faut veiller en permanence à votre propre frustration !
Et ceci vous amène à la conditions suivante..
La patience : de tous les conseils que vous recevrez, c’est certainement le plus important ! La patience c’est un super pouvoir qui lorsque vous la possédez fait vraiment la différence.
Chaque personne est différente !
Certaines accèdent très rapidement à leur intérieur, d’autres plus lentement. Certaines vont avoir les mots pour définir ce qu’elles vivent et d’autres auront besoins qu’on leur souffle sans les imposer.
C’est à vous a vous adapter à l’autre et non le contraire.
Vous êtes là pour lui.
Vous devez trouver comment il a besoin d’être accompagné.
La mise en place d'un cadre d'accompagnement facilite le travail sur soi
Vous l’aurez donc compris, travailler sur soi nécessite de mettre en place un cadre.
Et bien entendu il existe toutes sortes de cadres mais vous devez absolument le définir et le maitriser. C’est fondamental pour la sécurité de la personne que vous accompagnez !
Le cadre permet aussi de mettre la personne dans un état propice au travail sur soi.
Si vous travaillez et mettez en place ce cadre vous verrez des résultats..